Et la lumière fut…

S’il ne fallait retenir qu’un seul mot, totémique, de la pratique et de la créativité d’Aurélia Veyssière, alias Jeanine, ce serait évidemment lumière, la « lux » du livre 1 de la Genèse dont les premiers mots divins pourraient être une devise : « Que la lumière soit, et la lumière fut ».

Au fil d’un parcours

Aujourd’hui artisane d’art, Aurélia s’est d’abord formée en histoire de l’art puis s’est spécialisée dans la restauration des vitraux. Elle travaille quelques années dans une entreprise de Remouillé spécialisée dans ce type d’artisanat. Après la fermeture de l’entreprise, elle quitte les lumières du patrimoine pour celles de l’entrepreneuriat : en 2016, elle dépose sa marque Jeanine, du nom de sa grand-mère, pour laisser rayonner sa créativité et répondre aux besoins particuliers de sa clientèle. Des vitres des églises aux lampes de nos intérieurs, il n’y a qu’un fil… conducteur toujours de couleurs, de reflet et de transparence.

Créations lumineuses

Hasard divin, ou pas, c’est dans un atelier baigné des rayons du soleil que la créatrice cugandaise nous a reçues. Cet atelier, Aurélia l’a voulu, conçu et imaginé et il va sans dire qu’elle l’a souhaité lumineux : il ne pouvait pas en être autrement pour celle qui crée des luminaires (surtout) et des miroirs (aussi).  Installée récemment dans ces (superbes) nouveaux locaux, qu’elle partage avec d’autres créatrices Maillo Design et Bosco fleurs, Aurélia fabrique une ligne de luminaires fonctionnels. Constitués d’un abat-jour en tissu, fabriqué à la main, d’une structure d’acier cuivré thermolaqué, dessinée et étudiée d’après prototype, chaque abat-jour, lampe sur pied ou applique est personnalisable. Quant aux miroirs, ils sont dessinés et conçus suivant la technique du vitrail américain « Tiffany » datant du début du XXe siècle. Le verre est coupé à la main, serti de cuivre, soudé à l’étain et patiné à l’atelier.

Où trouver la lumière ?

Si l’on peut commander ses propres accessoires déco, dont vous avez un aperçu grâce à notre visite de cette maison clissonnaise, les créations d’Aurélia sont aussi en boutique : à Cugand directement chez L’atelier de Jeanine ou sur la toute nouvelle boutique en ligne ainsi qu’à Nantes chez Baho. Elle participe également à de nombreux salons et ventes éphémères, dont vous pouvez être informés en la suivant sur les réseaux.

Et comme rien ne se perd mais tout se transforme, Aurélia décline une gamme de bijoux, fabriqués à partir des chutes de tissus qu’elle récupère : avoir son bijou assorti à son abat-jour, c’est dingue non ? À moins que ce ne soit un petit lux !

À la découverte de d’autres créateurs locaux, de la têteaux pieds !